Critique Ciné : GINGER ET ROSA de Sally Potter
FICHE TECHNIQUE :
– REALISATEUR : Sally Potter
– AVEC : Elle Fanning, Alice Englert & Christina Hendricks
– GENRE : Drame
– DUREE : 1h30
– SITE OFFICIEL : http://gingerandrosa.com/
– DATE DE SORTIE : 29 mai 2013
BANDE ANNONCE :
SYNOPSIS : Née le même jour et à la même heure, Ginger & Rosa
sont deux copines inséparables. Elle s’habille pareil et vivent toutes leurs premières expériences ensemble. Rien ne semblait pouvoir les séparer jusqu’au jour où la menace d’une attaque
nucléaire pousse Ginger a devenir un militante acharnée tandis que Rosa choisi un amour interdit.
CRITIQUE : Révélation du film Somewhere, Elle Fanning a réussi en seulement quatre films a se forger
une carrière bien plus glorieuse que sa soeur Dakota (Twilight, The Runaways,…). Un talent qui explose dans le nouveau film de
Sally Potter qui est sortie en cette fin mai.
Ginger & Rosa est un film générationnel sur les adolescents dans les années 60. Nées en 1945, les deux copines ont dix sept ans en 1962 lorsque le film commence.
Fusionnelles, elle ne se quittent jamais jusqu’au jour où leur innocence est mise à mal par le développement d’une conscience militante et les premiers amours. La réalisatrice Sally
Potter qui a grandit à cette époque mais beaucoup d’elle même dans cette histoire sans qu’il s’agisse vraiment d’une autobiographie.
Elle Fanning joue Ginger, personnage principal de cette histoire. Contrairement à sa copine Rosa, Ginger a eu la chance de
grandir entouré de ses deux parents. Une situation qui cependant ne durera pas car son père anarchiste ne conçoit pas de vivre une vie de père de famille rangé et fini par préférer flirter avec
ses élèves que jouer au bon mari. Alors qu’à la radio on ne parle que de menace de guerre atomique, c’est son foyer qui part en éclat. De quasiment toutes les scènes, la jeune comédienne montre à
seulement quinze ans une justesse d’interprétation vraiment épatante. Sans aucun doute une graine de grande actrice.
Alice Englert, vue dans Sublimes Créatures, incarne Rosa. La jeune fille qui a grandi sans père n’a pas eu la chance d’avoir de repères dans la
vie car sa mère n’a pas pu assurer de l’élever seule. C’est lorsqu’elle atteint les 17 ans que le vide laissé par son père entraîne la jeune fille vers la pente descendante. Un manque qu’elle
tente de combler en se rapprochant du père de sa copine Ginger dans une relation que celle va rapidement vivre très mal. Plus agée qu’Elle Fanning, la comédienne
a moins l’occasion de briller dans son rôle car elle fini par se faire plus discrète lorsque le film se focalise plus sur Ginger.
Qui dit film anglais dit forcement l’apparition d’anciens acteurs de la saga Harry Potter. Ici c’est Timothy Spall (Wormtail) qui s’y colle en
oncle de Ginger. Véritable ange gardien de la jeune fille épaulé par son compagnon interprété par Oliver Platt mais aussi par leur amie américaine
Bella interprétée par une Anette Bening méconnaissable. Il est amusant de voir le contraste dans l’accent des tous les acteurs entre les anglais et les
américains même si la plupart des personnages anglais sont en fait interprété par des acteurs américain. La preuve encore c’est Christina Hendricks (Mad Men) qui
interprète la mère de Ginger et le méconnu Alessandro Nivola joue son père.
Esthétiquement très réussi, le film nous embarque totalement dans cette histoire d’innocence ruinée sur fond de jazz et des premiers standards du rock. Film nostalgique pour vivre ou revivre
cette période d’après guerre, le film fini par sombrer dans une sorte de théâtre filmé dans ces dernières scènes pourtant les plus dramatiques mais certainement les moins réussies.
MON AVIS : 2/5
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