Critique Ciné : THE CALL de Brad Anderson
FICHE TECHNIQUE :
– REALISATEUR : Brad Anderson
– AVEC : Halle Berry, Abigail Breslin & Michael Ecklund
– GENRE : Thriller
– DUREE : 1h35
– SITE OFFICIEL : http://www.call-movie.com/
– DATE DE SORTIE : 29 mai 2013
BANDE ANNONCE :
SYNOPSIS : Jordan Turner est opératrice dans un centre d’appel du 911. Suite à une faute
professionnelle, elle entraine la mort d’une jeune femme qui l’avait appelée à l’aide. Traumatisée, elle a choisi de se mettre en retrait pour former les nouvelles recrues. Devant l’extrême
urgence du kidnapping d’une autre jeune femme, elle décide de prendre l’appel afin de la sauver à tout prix.
CRITIQUE : Réalisateur du remarquable The Machinist, Brad Anderson s’est ensuite orienté vers la
réalisation de séries TV prestigieuses (Fringe, Treme, Boardwalk Empire) avec de trop rares et pas forcement réussies incartades au cinéma.
The Call marque son retour autant que celui de Halle Berry qui retrouve un rôle en tête d’affiche après une série de film chorale.
The Call s’inscrit vraiment dans la lignée des nombreux thrillers influencés pas Seven à la fin des années 90. Un genre tellement exploité qu’il a fini par
ne plus rapporter un sous à Hollywood. C’est donc une sorte de revival que tente le réalisateur Brad Anderson venu à la rescousse de la production qui avait engagé à la base
Joel Schumacher. Habitué au rythme resserré des séries TV, le réalisateur nous livre un film tendu et nerveux qui fait monter le stress du spectateur.
Le scénario signé par Richard D’Ovido n’est pas vraiment original mais permet de se plonger dans le coeur d’un centre d’appel du 911 où sont regroupés tous les appels d’urgence
aux États Unis. Un grand soin de reconstitution a été apporté pour reproduire cet endroit surnommer La Ruche et permettre d’y tourner des scènes se déroulant pour une bonne partie du film en
temps réel. On suit en parallèle le bourdonnement de « la ruche » et le cauchemard vévu par la jeune victime kidnappée dans un parking de centre commercial et trimballé dans le coffre d’une voiture
sans qu’on puisse la localiser.
Cette jeune victime est interprétée par Abigail Breslin, la petite fille de Little Miss Sunshine est devenue une grande ado qu’on avait déjà pu revoir dans
Bienvenue à Zombieland. Enfermée dans deux coffres de voiture durant la majorité du film, son rôle est physiquement et psychologiquement pour le moins éprouvant et la jeune
comédienne le tient parfaitement bien. Après ses six rôles différents dans Cloud Atlas, Halle Berry tient cette fois ci tout le film sur ses épaules. Toute
l’intensité de cette épreuve transpire par la comédienne. Mention spéciale pour le kidnappeur incarné par Michael Ecklund dont le reste de la carrière est plus qu’anecdotique et
dont ce rôle pourrait lui permettre enfin de décoller. Production WWE oblige, c’est le catcheur David Otunga qui apparaît dans The Call en
policier.
Il faut un peu se prendre au jeu pour accepter certaines incohérences de l’histoire. Le scénario tient en effet la route jusqu’a un final beaucoup moins crédible qui n’arrive cependant pas à
gâcher l’ensemble. Cela faisait un moment qu’on avait pas eu l’occasion de stresser un peu dans son fauteuil de cinéma. The Call ne nous met la boule au ventre et émeut aussi
face à ce qu’il arrive à cette pauvre adolescente. On se glisse trés facilement dans la peau de cette opératrice qui met toute son énergie pour la sauver. Fans de thriller, vous savez ce qu’il
vous restent à faire !
MON AVIS : 3/5
A LIRE AUSSI :
– la critique de LE BEAU PERE : http://xav-b.over-blog.com/article-40951102.html
– la critique de TERREUR SUR LA LIGNE : http://xav-b.over-blog.com/article-3243399.html
– la critique de CLOUD ATLAS : http://xav-b.over-blog.com/article-116531135.html
– la critique de LITTLE MISS SUNSHINE : http://xav-b.over-blog.com/article-3821344.html
– la critique de BIENVENUE A ZOMBIELAND : http://xav-b.over-blog.com/article-40115234.html