CinémaCritique Ciné

INFERNO de Ron Howard [Critique Ciné]

 

Inferno

 

Dix ans après la sortie de Da Vinci Code, Tom Hanks et Ron Howard reviennent à la saga de Dan Brown avec Inferno, quatrième épisode des aventures de Robert Langdon qui l’emmène sur les traces de Dante.

 

 

SYNOPSIS : Robert Langdon se réveille dans un hôpital de Florence sans savoir comment il est arrivé là. Il apprend de la bouche de son médecin Sienna Brooks qu’il vient d’échapper de peu à la mort. Assailli de troublantes visions apocalyptique, il devra tenter de se rappeler ce qu’il fait là. Il va alors s’engager dans un nouveau jeu de piste sur les traces de Dante pour éviter la propagation d’un virus qui pourrait diviser la population mondiale par deux.

 

Il faut croire que Ron Howard et Tom Hanks sont vraiment de grands fans de l’écrivain Dan Brown pour poursuivre à ce point l’adaptation de tous les romans de la saga Robert Langdon. Si on peut comprendre l’intérêt à porter sur grand écran le best-seller à grand succès Da Vinci Code et de tenter de capitaliser sur ce succès en poursuivant avec la prequel Anges et Démons, il est plutôt étonnant de les voir revenir ainsi sept ans plus tard pour s’attaquer à Inferno, alors que la saga n’a plus vraiment le même succès en librairie et que les deux précédents films sont loin d’être ce que Ron Howard nous a proposé de mieux.

 

Inferno

 

Sans savoir trop pourquoi Ron Howard a préféré mettre en scène le quatrième roman de la saga de Dan Brown plutôt que la véritable suite du Da Vinci Code, Le Symbole Perdu. Peut être parce que cette nouvelle histoire peut tout à fait être vue sans jamais avoir regardé les précédents épisodes. C’est de toute manière avec beaucoup de liberté que le scénariste David Koep, déjà à l’oeuvre sur Anges et Démons, a adapté ce quatrième roman. Il en a gardé la trame principal mais a changé beaucoup de détails. Tant qu’à faire, on aurait bien aimé qu’il améliore vraiment l’intrigue qui reste elle fidèle au genre du roman de gare dont semble incapable de se détacher Dan Brown.

Robert Langdon c’est un peu un mélange entre James Bond et Indiana Jones et peut être encore plus dans Inferno. Avec sa poursuite en scène d’ouverture, son grand méchant milliardaire qui veut s’attaquer à la planète, ses « Langdon Girls«  et même des gadgets tous les ingrédients sont réunis pour marcher sur les traces de Ian Fleming. Le jeu de piste rappelle lui les enquêtes d’Indiana Jones. On a tellement l’impression de connaître ce genre d’histoires et ses facilités qu’on n’est même pas étonné par les retournements de situation auxquels on s’attendait par avance.

 

Inferno

 

C’est un Tom Hanks en pilotage automatique qu’on retrouve en Robert Langdon. Le genre de rôle destiné à remplir le compte en banque qui lui permet de donner son meilleur dans des films comme Sully destiné à décrocher un Oscar. Le personnage fini par paraître assez crétin à se laisser berner pour la troisième fois par le même genre de personnages. A force, il devrait se méfier de tout le monde au lieu de toujours faire confiance au premier venu. Avouons le, l’un des intérêt majeur d’Inferno est d’aller voir ce que vaut Felicity Jones dans un film un peu plus mouvementé que ses rôles habituels avant de la retrouver dans le prochain Star Wars, le mois prochain. Elle joue ici une surdouée sur lequel on a forcement des doutes dès le début.

C’est aussi le rôle le plus important d’Omar Sy dans un  film américain, il joue ici un agent de l’O.M.S. français sur les traces de Robert Langdon. Ce rôle sans humour est cependant assez perturbant pour le public français habitué à ses rôles plus drôles ou touchants. Même si il se passe principalement en Italie, Inferno réunit vraiment un casting international avec la danoise Sidse Babbett Knudsen également employé de l’O.M.S, l’Indien Irfah Khan en responsable d’une organisation et l’américain Ben Foster en milliardaire machiavélique.

 

Inferno

 

Dans la stricte lignée de Da Vinci Code et Anges Et Démons, Inferno reste clairement l’adaptation d’un roman de gare à l’intrigue bourrée de facilités, d’incohérences et de retournements de situation téléphonés. On essayera cependant de fermer les yeux dessus pour profiter du suspense et de la distribution alléchante du film. On ressortira tout de même bien déçu de voir que Ron Howard et Tom Hanks n’ont vraiment rien fait pour proposer enfin un véritable grand film, à croire que la saga de Dan Brown n’est vraiment pas taillé pour le cinéma.

 

MON AVIS : 2/5

 

 

FICHE TECHNIQUE :

  • RÉALISATEUR : Ron Howard
  • AVEC : Tom Hanks, Felicity Jones, Omar Sy et Sidse Babett Knudsen
  • SCÉNARISTE : David Koep d’après l’oeuvre de Dan Brown
  • COMPOSITEUR : Hans Zimmer
  • GENRE : Thriller, Aventure
  • DURÉE : 2h02
  • NATIONALITÉ : Américain
  • DISTRIBUTEUR : Sony Pictures Releasing France
  • SITE OFFICIELhttp://www.infernomovie.net/site/#!/
  • DATE DE SORTIE : 9 novembre 2016

 

 

Une réflexion sur “INFERNO de Ron Howard [Critique Ciné]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.