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TRANSFORMERS : RISE OF THE BEASTS de Steven Caple Jr [Critique Ciné]

TRANSFORMERS : RISE OF THE BEASTS de Steven Caple Jr [Critique Ciné]

Transformers : Rise Of The Beast

Les Transformers repartent pour une nouvelle trilogie avec Transformers Rise Of The Beasts, mais qui l’attendait vraiment ?

À vouloir exploiter jusqu’à la mort la franchise Transformers, il y a de quoi se perdre dans la chronologie de la saga. Alors que le film Bumblebee était annoncé à sa sortie comme un spin-of consacré au plus sympathique des Transformers, voilà que le nouveau volet Transformers : Rise Of The Beasts est annoncé comme la suite de ce précèdent long-métrage dans laquelle Optimus Prime reprend le lead pour ce qui devrait être une nouvelle trilogie. Mais ne serait-ce pas plutôt préférable de s’arrêter là lorsqu’on est tellement à cours d’idées ?

Transformers : Rise Of The Beasts démarre en 1994, sept ans après les évènements de Bumblebee. Coincé sur Terre avec sa bande, Optimus Prime sort de sa cachette avec l’apparition dans le ciel d’un immense rayon lumineux. Le signal de la clé qui pourrait les ramener sur leur planète qui avait été précieusement conservée par les Maximals. Ils devront  faire au plus vite pour s’en emparer car le redoutable Scourge cherche lui aussi a s’en emparer pour donner plus de puissance à son maître Unicron.

Transformers : Rise Of The Beast

Serions-nous devant le film le plus idiot de l’année ? C’est la question que nous nous poserons rapidement dès les premières scènes de Transformers : Rise Of The Beasts. Il faut vraiment être un gamin de cinq ans ou être bloqué au même âge mental pour se passionner pour ces tas de boulons sans âmes. Le studio a beau nous annoncer un nouveau départ pout la franchise, il faut bien avouer que nous ne verrons pourtant pas la différence avec les précèdent épisodes tant l’histoire semble toujours être la même. Dénué de tout suspense, de rebondissements ou de surprises mais bien chargé en pathos, le scenario semble avoir été écrit par ChatGPT.

Après avoir mis en avant les Dinobots dans le quatrième volet de la saga de Michael Bay, ce sont cette fois les Maximals qui font leur apparition dans ce nouveau film : une sorte de King Kong mécanique et  un aigle boulonné dans les rôles principaux accompagné d’une panthère et d’un rhinocéros qui feront office de figurants. À part pour vendre de nouveaux produits dérivés, ces nouveaux robots n’apporteront rien à l’intrigue. Quitte à introduire de nouveaux personnages, il aurait été intéressant d’au moins présenter leurs origines pour les spectateurs qui ne connaissent pas toutes les déclinaisons de Transformers. Cela les aurait peut-être rendu un peu plus attachant qu’ici.

Transformers : Rise Of The Beast

Pas de stars au casting de ce nouveau Transformers : Rise Of The Beasts où les deux humains qui accompagnent les Autobots semblent n’avoir été choisi que pour séduire les spectateurs aux origines latino ou afro-américaine. Nous n’aurons même plus le droit a une actrice sexy pour pouvoir se rincer l’œil comme dans les films de Michael Bay. Surfant sur la vague wokiste, le film nous offre deux héros auxquels il sera difficile de s’identifier si on ne fait pas parti de ces deux « minorités ». Entre un ancien Marine qui tente de trouver un boulot pout payer les frais de santé de son petit frère et qui finira par être transformé en une sorte d’Iron Man ridicule et une stagiaire archéologique plus futée que la responsable de stage mais tout de même bien idiote joués comme des pieds par les nullissimes Anthony Ramos et Dominique Fishback. Curieusement une scène nous offre une private joke sur Mark Wahlberg qui laisse à penser que ce nouveau film n’est pas lié aux deux films avec l’acteur.

Copiant tout ce qui s’est fait de pire dans les derniers films du Marvel’s Cinématic Universe, Transformers : Rise Of The Beasts n’est même pas capable de nous en mettre plein la vue. Même en Dolby Cinema 3D, il n’y aura aucun moment scotchant dans ces combats entre robots géant dont on se contrefiche du sort. Franchement, il faudra vous poser des questions sur votre niveau de déprime si vous pleurez pour la mort d’un robot. Réalisateur de Creed II, Steven Caple Jr. arrivera à nous faire regretter l’absence de Michael Bay à la barre de ce nouveau reboot car il savait au moins tourner des scènes d’action valables là où il n’y a vraiment rien à sauver dans ce nouveau film.

Transformers : Rise Of The Beast

Réservé au 5-10 ans ou aux cinéphages les plus décérébrés ce nouveau Transformers :  Rise Of The Beast ne relève pas le niveau d’une franchise qui n’a jamais vraiment brillé. Pour un début de nouvelle trilogie cela semble déjà mal barré. Et ce n’est certainement pas le crossover annoncé par la dernière scène du film qui nous donnera plus envie de voir la suite.

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