7 JOURS de Yuta Murano [Critique Ciné]
7 JOURS de Yuta Murano [Critique Ciné]
7 jours est la nouvelle pepite de l’animation japonaise a decouvrir cette semaine au cinéma.
Ce n’est pas la peine de vous précipitez voir le dernier James Bond car il est certain de rester de nombreuses semaines à l’affiche. Au lieu de cela vous ferez bien mieux d’offrir sa chance au nouveau dessin animé japonais 7 Jours qui est sorti lui aussi le 6 octobre 2021. Vous ne le regretterez certainement pas !
7 jours est une adaptation remise au gout du jour du roman illustré Bokura no nananokakan sensô de l’auteur Osamu Sōda paru en 1985. Il avait déjà fait l’objet d’une adaptation en film live en 1988. Derrière ce dessin animé nous trouvons le studio Ajiado et le réalisateur Yuta Murano qui avait produit et mis en scène la série Kakushigoto.
On pourrait croire au debut que 7 jours est une nouvelle romance entre adolescents dans la lignée de Fireworks ou Les Enfants Du Temps. Alors que son amie d’enfance Aya s’apprête à déménager à Tokyo, le jeune qui ne lui a jamais avoué ses sentiments va lui proposer de s’enfuir avec elle pendant sept jours pour son anniversaire. Mais ne se doutant pas qu’il voulait être en tête à tête avec elle Aya va convier cinq camarades de classe à partager leur camping dans une vieille mine désaffectée.
Le film prendra une autre tournure lorsqu’ils vont découvrir qu’un jeune réfugié thaïlandais se cache dans ces lieux. Pour le protéger des policiers qui veulent l’arrêter, les six amis vont se lancer dans une guerre de sept jours pour le défendre. Ils auront aussi un autre problème car le père d’Aya est un puissant homme politique qui n’hésitera pas à pousser ses hommes de main à assiéger la mine pour forcer la jeune fille à le suivre à Tokyo.
7 Jours est donc avant tout une histoire d’amitié et de solidarité bien amysante dans la façon dont ces adolescents vont repousser les tentatives d’invasion de la mine par les adultes. Au fil des jours, ces amis vont apprendre à se connaître et finir par faire tomber les masques pour montrer qui ils sont vraiment et ce qu’ils ressentent les uns pour les autres dans une scène très émouvante.
L’influence de Makoto Shinkai semble être une évidence de par les couleurs vives employées par le réalisateur Yuta Murano. Même les chansons dans le film sont très proche du style du groupe Radwimps que l’on peut entendre dans Your Name et Les Enfants Du Temps mais elles sont ici composée et interprété par Sano Ibuki. Même s’il n’a clairement pas bénéficier du même budget, 7 Jours saura nous emporter par son charme et ses personnages que l’on n’aura pas envie de quitter.
De par ses messages d’amitié et de solidarité, 7 Jours se démarque de l’habituelle romance entre adolescents. Avec ces personnages attachants et ses images très colorées le film de Yuta Murano est une très belle réussite dont il serait vraiment dommage de se priver.
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