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THE LOVE HOTEL GIRL de William Olsson [Critique V.O.D.]

THE LOVE HOTEL GIRL de William Olsson [Critique V.O.D.]

The Love Hotel Girl

Sorti directement en V.O.D. The Love Hotel Girl offre à Alexandra Dadaddario son premier grand rôle dramatique en tête d’affiche.

Souvent cantonnée aux rôles de bimbos écervelées ou de petite amie idéale, l’actrice Alexandra Daddario a trouvé dans The Love Hotel Girls l’occasion d’être pour la première fois la tête d’affiche d’une véritable histoire dramatique. Il est certain qu’avec des rôles assez peu remarquables dans des films tels que Baywatch ou San Andreas, il ne faut pas vraiment s’étonner de voir que cette adaptation du roman Lost Girls & Love Hotels de Catherine Hanrahan par le suédois William Olsson n’est sorti en France que directement en Vidéo A La Demande depuis le 28 juillet 2021.

Dans The Love Hotel Girl, Alexandra Daddario tient le rôle de Margaret, une jeune américaine partie vivre seule au Japon. Durant la journée, elle travaille dans une école d’hôtesses de l’air en tant que professeur de prononciation d’anglais. Le soir venu, elle a pris l’habitude de retrouver deux amis eux aussi exilés pour boire ensemble avant de finir par entrainer le premier venu dans un Love Hotel pour des histoires sans lendemain. Elle finira cependant par tomber amoureuse d’un Yakuza avant d’apprendre qu’il est obligé de se marier bientôt pour respecter les traditions familiales. 

The Love Hotel Girl

Avec sa bande annonce, on pourrait croire au premier abord que The Love Hotel Girl est une sorte de romance Sado Maso à la 50 Nuances De Grey mais ce n’est en réalité absolument pas le cas. Nous sommes ici devant une histoire dramatique bien plus inspirée par Lost In Translation dans lequel nous suivons cette jeune femme venue se perdre à Tokyo loin de tout. Nous ne saurons très peu de chose sur son passé et nous resterons intrigué pars son comportement. Bien que très féminine, elle se comporte comme un homme négligeant de faire le ménage, portant un boxer en guise de culotte et avec des chaussettes trouées aux pieds. Mais surtout, elle ne se prive pas de faire le premier pas pour coucher chaque soir avec le premier venu.

Il faudra se montrer un brin patient devant ce long métrage qui prend son temps pour au fond ne raconter pas grand chose. Les scènes de sexe sont très nombreuses mais resteront dans l’ensemble très prudes. Il paraîtrait que le montage finalement proposé au public soit en fait une version édulcorée du film où les scènes de nudités ont pour la plupart été coupées et où l’intrigue se montre bien moins sombre que dans les premières intentions du réalisateur. A la vue de la tournure que prend le film dans sa dernière partie, il y a de quoi avoir envie de savoir ce que nous réservait l’intrigue dans les 45 minutes qui auraient été supprimées.

The Love Hotel Girl

Alexandra Daddario prouve en tout cas ici qu’elle mérite mieux que les rôles dans lesquels elles est pour la plupart du temps confinée. Elle nous rappellera par moment Jenifer Connelly dans Requiem For A Dream même si le film n’est pas aussi sombre que le classique de Darren Aronofsky. Le rôle du Yakuza dont elle tombera amoureuse est tenu par Takehiro Hira que nous avons pu voir sur Netflix dans la série Giri/Haji. Nous retrouverons aussi Carice Van Houten dans le petit rôle de l’amie qu’elle retrouve chaque soir.

Les spectateurs passionnés par le Japon pourront en tout cas profiter de cette immersion au pays du soleil levant avec de belles images de Tokyo et de quelques lieux pittoresques de l’archipel. L’image de The Love Hotel Girl est vraiment très soignée et tout particulièrement dans les scènes nocturnes et nous apprécierons aussi l’utilisation si rares de rock japonais dans les scènes de bar. 

The Love Hotel Girl

C’est la curiosité qui nous maintiendra devant The Love Hotel Girl. Intrigué par le mystère qui entoure l’héroïne incarnée brillamment par Alexandra Daddario et poussé par l’envie de savoir ou cherche à nous amener cette histoire. Et si au final, nous resterons un peu sur notre faim de voir que le film n’ose pas aller aussi loin que l’on pouvait l’espérer dans ses scènes de sexe ni dans le drame nous profiterons au moins de très belles images du Japon pour tous ceux qui rêvent d’y aller.

MON AVIS :
2.5/5

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