THE GOOD DOCTOR, la nouvelle série de Freddie Highmore [Actus Séries TV]
Après la fin de Bates Motel, Freddie Highmore devient un médecin autiste dans The Good Doctor, la nouvelle série des créateurs de Dr House.
Freddie Highmore n’aura pas mis longtemps pour rebondir après la dernière saison de Bates Motel ! Du psychopathe Norman Bates, il devient désormais un médecin autiste, héros de la série The Good Doctor. La nouvelle série de David Shore, créateur de Dr House prévue pour être programmé tous les lundis soir sur la chaîne américaine A.B.C. à la rentrée 2017.
Freddie Highmore tiendra le rôle du Dr. Shaun Murphy, un jeune chirurgien atteint du syndrome du savant, qui va être embauché dans l’unité de chirurgie pédiatrique d’un prestigieux hôpital. Mais une question va rapidement se poser : Est-ce qu’une personne qui n’a pas les capacités de s’attacher aux gens peut il vraiment sauver des vies ?
The Good Doctor n’est pas une idée originale de David Shore mais l’adaptation de la série sud coréenne du même nom. Les premières images donnent l’impression que cette série partage beaucoup de point commun avec Dr House et utilise les mêmes décors. Au fond Dr House était inspiré par Sherlock Holmes dont certains ont émis la théorie que le personnage imaginé par Conan Doyle aurait pu être autiste ce qui rapproche donc ces deux histoires. Reste à voir si Freddie Highmore saura se rendre aussi attachant que Hugh Laurie pour que cette nouvelle série puisse s’inscrire dans la durée.
The Good Doctor mettra aussi en scène Antonia Thomas vue dans The Misfits et Love Sick, Richard Schiff vu dans The Affair, Beau Garret connue pour son rôle de Gina LaSalle dans Esprits Criminels et vue dans un épisode de Dr House, Nicholas Gonzalez vu dans la dernière saison de Pretty Little Liars, Hill Harper célèbre Sheldon Hawkes des Experts : Manhattan et Irene Keng déjà docteur dans Grey’s Anatomy.
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Bonjour, je me permets de rebondir sur cette partie de l’article : « un jeune chirurgien atteint du syndrome du savant, qui va être embauché dans l’unité de chirurgie pédiatrique d’un prestigieux hôpital. Mais une question va rapidement se poser : Est-ce qu’une personne qui n’a pas les capacités de s’attacher aux gens peut il vraiment sauver des vies ? »
Même si certaines personnes autistes Asperger ont en effet des capacités impressionnantes (musique, mémoire, …) ce n’est absolument pas une généralité. L’expression « syndrome du savant » biaise l’image de cette spécificité neurodévelopementale qu’est le Syndrome d’Asperger.
La plupart du temps les connaissances sont tirées des intérêts spécifiques et sont ainsi développées dans des domaines très divers tels que les sciences en effet mais aussi le dessin, la mode, l’architecture, le design, les trains, … Cette forme d’autisme est riche et variée, à l’image des personnes qui en composent le spectre. 🙂
Pour ce qui est de l’absence d’attachement aux autres, il s’agit là aussi d’une méprise. Les personnes autistes ne sont pas dénuées de sentiments ou d’empathie. Le fait de ne pas être particulièrement expressif dans la démonstration affective peut être dû à une hypersensibilité tactile par exemple mais cela ne concerne pas toutes les personnes autistes. Et pour ce qui est de l’empathie, le déficit de « compréhension instinctive » (empathie cognitive) des émotions d’autrui et bien, il faut juste un peu plus de temps et d’informations pour les décoder. Mais l’empathie émotionnelle est bien présente et intense. Donc les personnes autistes s’attachent, ont des sentiments et font preuve de compassion et d’empathie. 🙂
Le fait de publier ces aspects erronés induit une confusion entre la réalité de cette forme d’autisme et les stéréotypes habituellement véhiculés. Cela cause du tord aux personnes concernées.
Bonjour, Je n’ai fait que reprendre le synopsis officiel de la série. Il est évident que cette question est là pour créer un peu de suspense et que la réponse sera bien sur qu’il en est tout à fait capable.
Reprendre un pitch est une chose.
Ne pas savoir comment l’améliorer faute de connaître le sujet en est une autre.
(aucune de ces option n’est une faute, tout le monde ne connait pas le sujet)
Répondre à une personne qui apporte des informations (justes) sur le syndrome par un bottage en touche est plus regrettable.
Réduire un ensemble argumentaire à « cette question » est aussi dommage.
Légitimer l’usage erroné de l’autisme à une question de besoin scénaristique de suspense l’est encore plus.
« Le fait de publier ces aspects erronés induit une confusion entre la
réalité de cette forme d’autisme et les stéréotypes habituellement
véhiculés. Cela cause du tord aux personnes concernées. » Est une conclusion tout à fait solide et signifie surtout qu’il faut revoir la copie. Pas botter en touche.
Le « syndrome du savant » n’existe pas.
Les autistes de haut niveau, dont les Asperger peuvent s’attacher aux gens.
Faire croire le contraire est dommageable pour les personnes concernées.
Merci de bien vouloir ne pas participer à la dégradation obscurantiste de ce type de syndrome (ni d’aucun autre).
Cordialement.
Mon intention avec cet article n’est aucun cas de parler de l’autisme, ce n’est d’ailleurs pas le but de ce site. Je ne fais qu’informer de manière impartiale sur la sortie de la série qui m’intéresse avant tout pour son acteur principal. Je ne vais pas commencer à la critiquer à partir d’un pitch et d’une bande annonce. On verra lorsqu’elle sera diffusée si en effet elle peut poser problème ou pas. Vu qu’elle est diffusée sur un grand network américain, je ne pense pas qu’ils vont risquer de se mettre à dos tout ceux que cette maladie touche de près ou de loin.
Vu que la population concernée est minoritaire et que jouer de façon caricaturale avec le spectre pour enrichir des personnages et des situations n’a pas empêché le succès d’un Rainman, de Big Bang Theory, Scorpion et autres Mr Robot, il se peut aussi qu’ils n’en aient vraiment rien à faire du ressenti des personnes atteintes de TSA ou de leurs proches.
Je comprends le but de l’article ainsi que son contexte. J’ai l’impression qu’en revanche tu n’as pas compris qu’il n’en demeure pas moins toxique de ne pas éditer ton texte en remplaçant « le syndrome du savant » par « un trouble du spectre autistique » et « Est-ce qu’une personne qui n’a pas les capacités de s’attacher aux gens peut il vraiment sauver des vies ? » par « Comment une personne qui peut avoir des dysfonctionnements de l’empathie instinctive peut être médecin ? »
Ce n’est pas parce que tu ne savais pas l’impact qu’ont ce genre de propos peuvent avoir de négatif, ou que le site n’a pas pour vocation de parler du sujet, que cela légitime des erreurs toxiques vis à vis de personnes en souffrance.
Si l’article parlait d’un médecin unijambiste tu ne te serais très certainement pas permit de dire qu’il avait le « syndrome de la patte folle » et que la question était de savoir si « une personne qui n’a qu’une jambe peut sauver des vies ». Même si au fond le sujet n’était pas de parler de ce handicap, de fait c’est ce qui est imposé par l’exercice.
Note bien, ce n’est pas un reproche personnel sur ce qui a été écrit, mais à force de constater ta volonté de ne pas considérer l’avis de personnes concernées ça va finir par constituer une source de reproches légitimes. Un peu de compréhension et de considération cela ne nuit jamais, surtout quand on parle d’un sujet aussi lourd.